1. |
La place du mort
02:55
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"LA PLACE DU MORT"
Qui l’eut cru mon amie
Que nous serions un beau jour
A nous dire des mots d’amour
Des mots sucrés
Des mots si crus
Qu’on aurait pu passer pour
Je ne sais qui
Je ne sais pas
Mais le mal est fait et ça me fait
Ni chaud ni froid
Tant que c’ qui nous rend plus fort
Ne nous tue pas
Moi je suis prêt à prendre la place du mort
A prendre la pose dans tes bras
Embrasser l'envers du décor
Et laver mon cœur dans l'au-delà
Et que Dieu me pardonne
Si jamais je m'excuse
Je n'ai pas la science infuse
Mais c'est de l'amour en sachet
Comme ton sourire fonctionne
J'attire ton attention sur ce fait
Ca fait longtemps que c'est tout comme
Du bonheur certifié
J’ai falsifié l’autopsie
De mon infinie tristesse
Si mourir d’amour me réussit
J’ reprends de la vitesse
(REFRAIN)
Quitte à y laisser la peau
Et à marcher sur l'eau
Dès que l'amour monte
Je suis paré pour le grand saut
La traversée à tes côtés
Est la seule chose qui compte
(REFRAIN)
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2. |
La berceuse définitive
04:35
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"LA BERCEUSE DEFINITIVE"
Tu réveilleras mon sourire
Et je fermerai les yeux
Tu brûleras mes souvenirs
Je n’y verrai que du feu
Fatigués de se taire
Avec dans les mains
Nos promesses d’avenir
Qu’on ne peut plus tenir
Nous nous laisserons faire
Demain est un autre jour
Si nous n’ voyons rien venir
C’est que la vie fait des détours
Tu seras ce qui recommence toujours
Dans mes bras je m’entoure
Je m’entoure de toi
Et tu berces mes petites dérives
Tu seras ma berceuse définitive
Dormir ça ne fait pas mal
Et tu le fais si bien
Que la nuit m’est bien égale
Fuir ne me libère de rien
Mais la vie porte conseil
Et je t’aime déjà moins
Que la veille
Moi j’ai ton sourire en coin
Et je ne lâcherai pas ta main
Quand le marchand de sable viendra
Recouvrir nos voix
(REFRAIN)
J’ai mis sous mes paupières
Tes battements dociles
Des moutons à l’infini
Dessine-moi un désert
Décime mes insomnies
Mes combats fragiles
Comme des prières
Il faudrait se mettre au vert
Au goût du jour
Nos rêves bien à l’abri
Du manque d’amour
(REFRAIN)
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3. |
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"LA COMPTINE DE L'ARAIGNEE"
J’aurais aimé t’aimer
M’a dit au matin
Une petite araignée
En proie au chagrin
J’aurais aimé c’est certain
J’aurais aimé t’aimer
Mais ça n’est jamais vraiment venu
Ton amour était bien trop étendu
Il aurait pu m’écraser
J’aurais aimé bien entendu
J’aurais aimé ne pas te mentir
M’en tirer sans me trahir
Et mes sentiments
Mais c’était sans compter
La toile tissée lentement
Entre nous j’aurais aimé
J’aurais aimé t’aimer
M’a dit au matin
Une petite araignée
Vivement ce soir
Que j’ retrouve espoir
J’aurais aimé y croire
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4. |
On s'attend
03:02
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"ON S'ATTEND"
L'éternité s'absente parfois
Quand tes absences s'éternisent
Liberté tu es la voix
De ces longs silences qui s'enlisent
Dans cette mélancolie qui nous rapproche
De ce que nous sommes vraiment
Mais je me raccroche à nos serments
Et je sens ta main dans ma poche
On s'attend, on s'attendra
On apprendra à s'entendre
Si le temps ne compte pas
Lui a su te comprendre
On s'attend, on s'attendra
On apprendra à se voir
Si le temps ne se voit pas
Lui a su me décevoir
Si la mémoire nous joue des tours
Nous ne chang’rons pas le cours de l’histoire
On aura beau faire de beaux détours
Et continuer de faire semblant d’y croire
L'éternité nous ment souvent
Quand l'amour nous fait faux-bon
Que ces silences en disent long
Sur nos bouches séparées par le temps
On s'attend, on s'attendra
On apprendra à s’entendre
Si le temps ne compte pas
Lui a su te comprendre
On s’attend, on s’attendra
On apprendra à se voir
Si le temps ne se voit pas
Lui a su me décevoir
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5. |
Nos renaissances
03:01
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"NOS RENAISSANCES"
A Quentin, à Luna
A l’enfant qui dort déjà
Depuis longtemps en toi
A l’émoi qui te tient
Encore quelquefois
Dans ses p’ tits bras de rien
A tes mains, à tes bas
Et tout c’ qui nous tire vers le haut
A tes lèvres insatiables
Qui savent nourrir le cœur
Et faire fuir mes peurs
A la douceur qui répare
A celle qui repose
Désormais dans ton cœur
Petite sœur d’exil
A tous nos nouveaux départs
A nos enfances qui s’enfoncent
Tendrement dans les ronces
Du silence au fond des yeux
Puisque les mots nous manquent
De toute façon
Il nous reste l’errance
Il nous en reste bien peu
Mais assez je pense pour être heureux
Aux sourires que tu éveilles
Et à tout c’ qui recommence
Ce qui tire les ficelles
De nos vies instables
Belle insaisissable
Aux questions existentielles
Sur lesquelles je reste
Toujours intarissable
Tu résonnes au creux de ma main
Tu me résumes mieux que personne
Et aimer prend un sens
Pour avoir moins peur de demain
J’abandonne mes yeux en silence
Je m’en remets à nos renaissances…
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6. |
Louise
04:35
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"LOUISE"
Louise
Quoiqu’on en dise
Il nous reste encore
De beaux jours derrière nous
Derrière nous
Alors Louise
Fais un effort
Pour me dire qu’après tout
Ce n’était pas que du vent
Que tes sentiments ne mentaient pas
Si le soleil s’amenuise
Oublions les coups de grâce
Faisons lui de la place
Dans nos souvenirs
Je vis pour ne pas en mourir
Même si tu ne gardes rien
Et que tu me rends les armes
Sans avoir tué mon chagrin
Ne m’arrache plus de larmes…
Louise
Je sais bien que la vie
N’en fait qu’à sa tête
Qu’on a beau y mettre le prix
Elle n’y met pas beaucoup du sien
C’est à se demander
Si elle le fait exprès
Ce à quoi je répondrai
Que je n’ réponds plus de rien
REFRAIN
Il me reste sur le cœur
Le poids de ton corps
Mais je mets tant d’allégresse
Dans les remords
Que je n’ sens plus la terre
Sous mes semelles usées
Et à force de courir
Je finirai bien par semer
Ton sourire
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7. |
Le pollen
02:33
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"LE POLLEN"
J’ai envie de pollen
De votre haleine Pauline
Sur les collines où l’on traîne
Cette peine qui nous mine
J’aimerais avoir meilleure mine
Voir de la verdure dans mes veines
Y répandre votre sourire
Jusqu’à ce qu’elles en soient pleines
Mais il n’y a pas d’avenir
Je n’en trouve nulle part
Et je prends du plaisir
A vous dire au revoir
Je perds une famille
Dans votre regard
Je perds la mémoire
Pauline est une fille
Qui se fait rare
Et il se fait tard
J’ai envie de pollen
Pour me perdre comme une abeille
Dans un champ d’OGM
Tous mes radars en veille
Moi je veille à c’ que je m’aime
Au moins de temps en temps
Mais souvent j’ai la flemme
Le pollen me détend
Je perds une famille
Dans votre regard
Je perds la mémoire
Pauline est une fille
Qui se fait rare
Et il se fait tard…
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8. |
Sous ton pull
03:36
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"SOUS TON PULL"
Sous ton pull-over
J’ai passé tout l’hiver
A me tricoter des rêves
Des rêves de coton
C’ que j’ai aimé la saison
Puis j’ai fait fondre la neige
En écoutant battre ton cœur
Accroché à ton cortège
Comme à ma dernière heure
Peut-être ai-je manqué de pudeur
J’ m’étais demandé
Que vaut la vie sous ton pull
Que vaut ta peau contre mes mots
Si rien n’est trop beau
Alors je postule…
A l’orée du printemps
Alors je t’ai murmuré
Je t’aime de toute part
Aimons-nous par tous les temps
Avant qu’il ne soit bien trop tard
Dégrafons nos remparts
Embrassons nos bourgeons
Nous fleurirons bien quelque part
Dans ce grand tourbillon
Enracinons nos petits espoirs
(REFRAIN)
J’ m’étais pas trompé
J’ m’étais pas planté
Là par hasard
J’ me suis pris les pieds dans ton regard
Et j’ me suis retrouvé beaucoup plus tard
Sous la canicule
En plein milieu du mois d’août
A faire fondre mes doutes
Toujours sous ton pull
Merci La Redoute
J’aurais voulu entrevoir
Une fin heureuse à ma chanson
A ma petite histoire
Histoire de pas vous filer le bourdon
Mais une maille a du m’échapper
Et j’ai perdu le fil des saisons
L’été a fini par filer
Un bien mauvais coton
Me laissant là tout nu comme un…
J’ me suis demandé
Que vaut la vie sans ton pull
Que valent mes mots s’ils ne touchent
Qui viendra les habiller
Si ce n’est ta bouche
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9. |
La surface des choses
02:05
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"LA SURFACE DES CHOSES"
Fantôme d’amour
Grise ma matière
Et ma fontaine d’atomes
S’évapore toute entière
Attends ton tour
Reste sur le fil
Nos paupières se resserrent
Et nous laissent fragiles
Ton sourire en retour
Ne me laisse pas de glace
Mais si je me lasse un jour
Du bout des lèvres efface
Les questions que j’ me pose
Les traces qu’elles y déposent
A la surface des choses
Redonne-moi vie
Sans penser à demain
Donne-moi de la poésie
Poses-y tes mains
L’évidence est si belle
Qu’il faudra s’y rendre
Tu sauras rester je suppose
A la surface des choses
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10. |
Quand j' serai grand
02:49
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"QUAND J' SERAI GRAND"
Quand j’ serai grand
J’embrasserai les filles
Sans monter sur les trottoirs
Sans leur d’mander d’ s’asseoir
Car j’ai de l’espoir plein les chevilles
J’ai votre sourire dans un tiroir
Et j’ me dis que plus tard
Ben quand j’ serai grand
J’aurai plein de groupies
Alanguies aux alentours de mon lit
Et toi qui souris t’en feras p’ t-être partie
Alors qu’est-ce que t’en dis
Est-ce que tu souris encore ?
Quand j’ serai grand
J’aurai des sentiments
Beaucoup plus p’tits
Et puis beaucoup moins souvent
Je n’ serai pas épris
Je n’ serai plus à prendre
Il faut vous y attendre
Je vous y prépare
Car quand j’en aurai marre
D’être une star
J’ vous dirai d’aller voir
Ailleurs si j’y suis
D’ailleurs croyez-moi
J’ vous verrai tout p’tits
Tellement que déjà vous serez loin d’ici
Ce que je ressens n’ se mesure pas
En centimètres
En kilomètres peut-être et encore
Je fais des efforts
Immenses pour être à la hauteur
De mes espérances
Mais ça me donne…
Le vertige
Quand j’ serai grand
J’aurai même pas mal à ma taille
A mes failles les filles
J’en ferai un feu de paille
Parce qu’elles aiment tant ce qui brille
Tout ce qui scintille
Et j’aurai plus b’ soin
D’ chanter comme maint’ nant
Pour qu’enfin vous me voyez
Beaucoup plus grand
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11. |
Les absences
03:19
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"LES ABSENCES"
Toi tu remets la vie en doute
Alors que certains s’envolent de si bonne heure
Que les bouquets fleurissent le long des routes
Mais qu’as-tu donc dans le cœur
Ne remettons pas déjà le couvert
Mordons plutôt à pleines dents
Car nous n’avons que trop souffert
Et nous n’en avons plus le temps
Que tu sois né sous une bonne étoile
Ou que tu brilles par ton absence
Il faudrait que l’on aie moins mal
A chaque fois qu’on y repense
Moi j’ai déjà bien trop perdu
Pour qu’on se perde une dernière fois de vue
Et j’ai gagné tellement de doutes
Je sais maint’ nant ce qu’il en coûte
De toutes ces absences qui restent
Intactes toute une vie
Je n’ai jamais su comment faire
De pacte avec l’oubli
(REFRAIN)
C’est souvent à perte de vue
Que le regard se méprend
Sur la vie qui nous attend
Et nous prend au dépourvu
Toutes ces personnes qu’on a connues
Ne serait-ce qu’un instant
Ne serait-ce qu’un instant...
Si toi tu crois avoir raison
Les absences elles ont toujours tort
Qu’on se relève ou non
Elles font partie du décor
Mais tu remets la vie en doute
Et sans doute s’envolent nos erreurs
Quand les bouquets fleurissent le long des routes
Et que fanent nos rancœurs
(REFRAIN)
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12. |
A qui veut l'entendre...
03:50
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"A QUI VEUT L'ENTENDRE..."
Si le ciel est si loin de moi
C’est que je suis trop petit
Et je le vois si étoilé
Depuis que toi t’y es allée
Si le passé n’est pas assez loin
Je pourrai m’en resservir demain
Une louche, en remettre une petite couche
Pour que je comprenne bien
A qui veut l’entendre
Je souris au passé
Et je prie pour que tu m’entendes
Je prie pour que tu essaies
Il fallait s’y attendre
Il fallait se parler
Essayer de s’ comprendre
A qui veut l’entendre…
Si la mer est trop salée
L’addition aussi
Au ciné j’y suis allé
J’y ai vu nos vies
C’était comme un dessin-animé
Un p'tit peu trop agité
Pourtant toi tu t’es endormie
Avant la fin
Tu ne croyais plus aux contes de fée
Et tu n’es pas près de te réveiller
A qui veut l’entendre
Je souris au passé
Et je prie pour que tu m’entendes
Je prie pour que tu essaies
Il fallait s’y attendre
Il fallait se parler
Essayer de s’ comprendre
A qui veut l’entendre…
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13. |
La chanson de trop
05:20
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"LA CHANSON DE TROP"
Je suis la petite nouvelle
Mot à mot
Celle qu’on n’attendait plus trop
Mais comme c’est cruel
Comme c’est pas de pot
J’arrive encore trop tôt
J’ai eu beau me cacher
Et me faire toute petite
J’ t’ai trotté dans la tête
J’ai pourtant hésité
Entre prendre la fuite
Et te prendre la tête
J’ n’ai pas su te dire
C’ que j’avais sur le cœur
Et j’en ai le cœur gros
Je sais que je suis la chanson de trop
Je sais ce qui m’attend
A quoi bon tourner plus longtemps
Autour du pot
Il y a des choses que l'on sent
Je suis la petite dernière
Mais je pars avant l’heure
Et pour longtemps
Je vous quitte sur le champ d’honneur
J’éteindrai la lumière
Moi qui rêvais d’un monde meilleur
Je sais qu’il faut du temps
Et que nous sommes en sursis
Je sais aussi
Que rien n’est jamais vraiment acquis
La faute à Voltaire
Si je suis tombé par terre
J’ n’ai pas su te plaire
J’ai du me faire une raison
Si la vie ne manque pas d’airs
Elle ne manque pas de chansons
Je n’ suis qu’une goutte d’eau
Et je connais trop les risques
La chanson de trop
Se retrouve toujours à la fin du disque
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KANDID Clermont Ferrand, France
Déroutant mélange de simplicité et de profondeur, les chansons de Kandid sont des berceuses pour mômes éternels. Tel un funambule oscillant constamment entre apparente légèreté et acides intenses, Kandid chante avec malice l’amour qui naît ou qui meure, la quête du bonheur, l’espoir et le manque… ... more
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