1. |
Peu importe
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"PEU IMPORTE"
Peu importe où la vie me mène en bateau
Du moment que le naufrage est beau
Peu importe que ma barque prenne l’eau
Et que je n’aie pas pied
Dans le bonheur j’apprendrai à nager
S’il le faut j’ prendrai des cours particuliers
Peu importe là où le vent nous emporte
Du moment que l’on vole assez haut
Et que tu ne me laisses pas tomber
De si tôt
Peu importe l’altitude et les sommets
Si le poids des habitudes ne nous a pas assommé
Peu importe les moments difficiles
Si je les vis avec toi
Et qu’au moindre battement de cils
Le fil ne lâche pas
Je me ferai funambule ici-bas
Sur le rasoir ou au creux de tes pas
Peu importe que le monde marche sur la tête
Tant que nous avons nos deux pieds
Pour continuer d’avancer dans notre quête
Sans jamais renoncer
Même si bien souvent c’est à l’aveuglette
Je voudrais encore apprendre à te connaître
Peu importe les moments difficiles
Si je les vis avec toi
Et qu’au moindre battement de cils
Le fil ne lâche pas
Je me ferai funambule ici-bas
Sur le rasoir ou au creux de tes pas
Peu importe le temps que ça prendra
J’ai le temps et c’est tant mieux
J’ai tes yeux et je me vois
Je m’y vois bien devenir vieux
Pour ce sourire-là j’ donnerai tout l’or du monde
Car je s’rai milliardaire à chaque seconde
Peu importe les moments difficiles
Si je les vis avec toi
Et qu’au moindre battement de cils
Le fil ne lâche pas
Je me ferai funambule ici-bas
Sur le rasoir ou au creux de tes pas...
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2. |
Adieu ma tristesse
02:42
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"ADIEU MA TRISTESSE"
Tu t’en vas c’est la vie
Et la vie te va si bien
Tu t’en vas comme si
De rien, merci
Tu t’en vas je t’envie
Je t'en prie ne reviens pas
Je n'habite plus ici
Depuis longtemps déjà
Je suis venu te dire que tu t'en vas
Et que je n' suis pas au regret
Mieux vaut tard que jamais
Je me passerai de toi
Adieu ma tristesse
Je t'aimais bien
Mais je te laisse
Sur ta faim
Et pour le reste
Adieu ma tristesse
Lâche-moi la main
Change d'adresse
J'ai du chemin
Et le temps presse
Oui le temps presse
L'addition c'est pour moi
J'insiste n'insiste pas
Cadeau de la maison
Alors rentre au chaud chez toi
Non je n' toucherai pas le fond
Je reste à la surface
De réparation
Pas encore bon pour la casse
On s’ promènera plus comme autrefois
Tous les deux en laisse
Tu m’as plu mais tu t’en vas
Alors Adieu ma tristesse
Adieu ma tristesse
Je t'aimais bien
Mais je te laisse
Sur ta faim
Et pour le reste
Adieu ma tristesse
Lâche-moi la main
Change d'adresse
J'ai du chemin
Et le temps presse
Oui le temps presse
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3. |
Minimum sublime
02:42
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"MINIMUM SUBLIME"
Moi si innocent
Qui suis blanc comme neige
Que n’ai-je connu ton corps si pâle
Moi qui me suis fait mal
Et qui suis presque mort idiot
Que n’ai-je trouvé les mots
Moi si sage
Comme une image en nage
Que n’ai-je appris à nager
Au lieu de couler des jours heureux sans fond
J’ai bu la tasse et l’addition
Salée de mes larmes
Soulève ta poitrine
Que les étoiles t’illuminent
En somme
Tu seras au minimum sublime
Moi d’ordinaire
Si ordinaire
J’ai bu l’aube entière au goulot
Le jour ne s’en relèvera pas de si tôt
Seul ton souvenir désormais m’éclaire
Moi qui expire
Et puis au pire espère
A ta santé je lève mon verre
En morceaux ta beauté
A couper le souffle
Me fait respirer de travers
Soulève ta poitrine
Que les étoiles t’illuminent
En somme
Tu seras au minimum sublime
Au minimum sublime
Au minimum sublime…
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4. |
Et je me dis...
03:36
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"ET JE ME DIS..."
Doucement je me glisse
Dans tes hiéroglyphes
Lewis Carroll en tête
Et je caracole au ras des pâquerettes
Où telle Alice tu batifoles
Avec mes miettes
Quand ton sourire les recolle
A ton jeu je me prête
Je me loue un miroir aux alouettes
Et je retourne à l’école
Et je me dis mon Dieu
Pourvu qu’ tu ressembles à ta mère
Pour toi ça vaudrait beaucoup mieux
Que tu n’aies pas mon caractère
Pourvu qu’ tu ressembles à ta mère
Pourvu qu’ tu ressembles à ta mère
Dans ton regard je m’élance
Puis je m’étale
Au début je perds les pédales
Je n’ tiens pas la distance
Et sans me faire bien mal
Je retombe en enfance
Toi aussi t’apprendras
A te relever
De tes premiers gadins
Et puis tous ceux d’après
Il faudra bien que l’on se lâche la main
Et je me dis mon Dieu
Pourvu qu’ tu ressembles à ta mère
Pour toi ça vaudrait beaucoup mieux
Pour garder les deux pieds sur terre
Pourvu qu’ tu ressembles à ta mère
Pourvu qu’ tu ressembles à ta mère
Pour être à la hauteur
De ce qui m'attend
Faudrait qu'à l'intérieur
J' grandisse à pas d’ géant
Pour être à ta hauteur
Faudrait que je rapetisse en même temps
Allez donne-moi la main
Partons en voyage
Nous partons enfin à l’abordage
De ce vaste monde au fond du jardin
Tous les deux nous formerons
L’ plus beau des équipages
Attention au départ
Oui accroche-toi bien
Petit chef de gare
Adieu le train-train quotidien
Un dernier signe de la main
Et je me dis mon Dieu
Pourvu qu’ tu ressembles à ta mère
Pour toi ça vaudrait beaucoup mieux
De n’ pas trop regarder en arrière
Pourvu qu’ tu ressembles à ta mère
Pourvu qu’ tu ressembles à ta mère
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KANDID Clermont Ferrand, France
Déroutant mélange de simplicité et de profondeur, les chansons de Kandid sont des berceuses pour mômes éternels. Tel un funambule oscillant constamment entre apparente légèreté et acides intenses, Kandid chante avec malice l’amour qui naît ou qui meure, la quête du bonheur, l’espoir et le manque… ... more
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